(M. Stavron / F. Stavron)

Sacem 2001

 

De l'ombre à la lumière il n'est qu'un pas qui soit le premier

Celui de notre nouvelle ère est le dernier d'un lourd passé

Gagnerons-nous à comprendre ce que l'histoire veut nous démontrer?

Le passé ne peut se vendre et ni l'avenir s'acheter

 

Chaque nuit le peuple danse pour exorciser sa douleur

Qui chaque jour recommence comme le pire du meilleur

Que l'on vive en première classe où à l'arrière des arrières cours

Au fond de la même impasse chacun de nous attend l'amour

 

Le premier pas, le premier pas

C'est le tien, c'est le mien, c'est le notre, c'est celui de l'humanité

Le premier pas, le premier pas

Comme au premier matin du monde où tout a commencé

 

Quand un homme s'avance, il n'est pas le seul mais le premier

A croire qu'un rève d'enfance peut devenir réalité

En marchant sur l'horizon certains apprennent le verbe être

D'autres dans la confusion, subsistent sans ne jamais promettre

 

Et comme un enfant qui marche vers les bras tendus de sa mère,

Comme ces pèlerinages jour après jour, dans la prière,

Il est en nous un élan, demain oserons-nous y croire?

Comprendrons-nous simplement qu'il faut donner pour recevoir?

 

Le premier pas, le premier pas

C'est le tien, c'est le mien, c'est le notre, c'est celui de l'humanité

Le premer pas, le premier pas

Comme au premier matin du monde où tout a commencé

 

Si le plus beau reste à faire, si le meilleur reste à venir

Nos différents, nos frontières n'empêcheront pas le ciel de nous dire

Qu'un avenir se construit le coeur sur un nouveau départ

Je t'attends si tu me suis, il n'est peut être pas trop tard

 

Le premier pas, le premier pas

C'est le tien, c'est le mien, c'est le notre, c'est celui de l'humanité

Le premier pas, le premier pas

Comme au premier matin du monde où tout à commencé

 

Le premier pas, le premier pas

Le premier pas, le premier pas.